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Sandrine

dimanche 23 février 2014

Le restaurant du Domaine de Chatenay [15,1/20]


On vous parle enfin du restaurant du domaine de Chatenay, non pas que nous ne l'ayons pas testé plus tôt, mais à son ouverture, le prix de la formule midi (36 euros) ne correspondait pas à notre démarche !
Et bien c'est une autre histoire qui s'écrit au domaine aujourd'hui, le chef de l'époque s'en est allé et c'est Mickaël qui œuvre maintenant en cuisine [pour notre plus grand plaisir d’ailleurs] avec une équipe un peu remaniée...
... Et le résultat ne se fait pas attendre puis qu’avec une formule à 24 euros pour entrée/plat/dessert [18euros pour l'entrée/plat ou plat/dessert] l'adresse devient plus que compétitive sur Cognac (il n'y a pas beaucoup d'offres équivalentes pour cette qualité d'assiette).

La salle sur sol de verre !


Comme toujours on démarre par un petit tour du propriétaire, le château a été entièrement réhabilité, les pièces sont spacieuses et lumineuses malgré une météo exécrable ce jour là, pluie, vent, rien ne nous a été épargné !
Attention il vaut mieux réserver, la salle ne compte qu'une trentaine de couverts (150 en terrasse l'été) et OUPS, mesdames, le sol en verre est magnifique et laisse entrevoir la cave, mais aussi le dessous de vos jupons ! En fait il n'y a pas grand passage dessous mais cela est un peu perturbant quand même... La déco est chargée mais le tout dans une ambiance italienne avec des toiles colorées au murs qui au final fonctionne plutôt bien.


Pleins les yeux ...et les papilles !






Le service est sobre et on prend commande rapidement. On patiente avec un amuse-bouche à la betterave, délicat, beau et bon.









Risotto de Haddock fumé.






Consommé de bacon asiatique.


Ensuite les entrées, et là, on comprend vite que notre jeune chef en a sous le pied ! Risotto de Haddock fumé, jaune d’œuf poché ou consommé de bacon asiatique, porc et crosnes. Tout une histoire, des saveurs asiatiques et britanniques qui se marient à la perfection. c'est servi vite, bien chaud et on se régale.


                                                                         







Caille aux lentilles.

 Ensuite.... et bien c'est un peu long et c'est bien dommage (mais nous en aurons finalement l'explication à la fin du repas) voici venir les joues de bœuf croustillant, purée de radis blanc, céleri boule, carotte ou la caille aux lentilles, gelée de pesto et foie gras poêlé.



Joue de bœuf.

Tout un programme, et si ce n'est le temps qui, du coup, nous joue un tour avec des assiettes plutôt tièdes, les textures et les assaisonnements sont justes (un peu salé au goût de certains, parfaits pour d'autres papilles). Un travail de fou sur ces joues de bœuf que l'on ne peut que saluer. Le jus, excellent, aurait mérité de ne pas être servi sur ardoise (les plats refroidissent plus vite et on ne peut pas y mettre beaucoup de sauce, dommage pour les gourmands !). Les garnitures sont en quantités suffisantes et le résultat visuel est pas mal du tout.

Dôme chocolat, cœur passion.





Viennent les desserts (pas d'attente cette fois-ci) et là ... MIAM un dôme chocolat, cœur passion et lemon curd (et oui le chef est britannique et du coup même le pâtissier s'y met !). Bizarrement personne ne fait de reste dans l'assiette et pour cause, ce dessert est divin, un juste équilibre des saveurs, du croquant, de l'onctuosité, bref tout y est...  splendide, MERCI !










J'étais un peu hésitante à l'écriture de cet article, le service, bien que discret car plutôt jeune, a été efficace et que dire de l'assiette qui nous a tous conquis, on est ressortis FAN de ce jeune chef. Et alors comment faire, cette attente ayant un peu terni le tableau nous nous devions d'en avoir le cœur net et avons décider de revenir très vite pour s’assurer qu'il s'agissait bien d'un incident isolé. Et bien soit, comme nous laissons toujours une deuxième chance avant d'écrire (et oui nous donnons toujours des avis après avoir laissé au moins deux chances sinon on préfère s'abstenir).

Donc voici les photos de notre deuxième passage et pour le coup se fût un sans faute !

Brandade de morue et surprise à l'intérieur !
Saumon sur chou rouge.
Sphère chocolat, glace et noix de pécan.






Plus d'ardoises, du jus servit généreusement, bon service, belle assiette et toujours ce rapport qualité/prix surprenant.






C'est donc en connaissance de cause que je vous invite à tester le restaurant du Domaine de Chatenay, quelques réglages seront certainement encore nécessaires sur le point de l'accueil et du service, l'équipe est jeune mais a un très bel avenir devant elle. Le chef, et bien, on est tout simplement FAN, il va falloir bien le garder au chaud dans ses cuisines, c'est un atout majeur pour cette table (attention Mickaël, il faut y allez doucement sur le sel tout de même !). Les photos parlent d'elles-mêmes, c'est aussi bon que beau, tout laisse à croire que l'établissement est, après les quelques changements qui étaient nécessaires, sur la bonne voie pour faire parti des incontournables de Cognac. Pour ma part je pense déjà à mon prochain déjeuner... mais attention il devrait vite être victime de son succès et quand cela va se savoir il faudra penser à réserver !

Souvenir de la terrasse l'été dernier à l'ouverture !

... Et tant que vous y êtes, profitez-en pour visiter la Cognathèque et pour vous y détendre un moment après votre repas ...

mardi 18 février 2014

Les Cognacs Bache Gabrielsen

A Cognac, tout le monde connaît la maison Bache-Gabrielsen, elle est reconnue par les locaux comme l'une des meilleurs et, cerise sur le gâteau, les cognacs y ont un rapport qualité/prix qui n'est pas pour déplaire aux consommateurs avertis.

Un endroit plein de souvenirs...

Nous avions donc rendez-vous ce mercredi de Février avec Alix, notre guide pour la matinée qui est en charge de la communication de la Maison et des relations avec l'Asie. Notre visite commence dans un petit bureau, plein de charme et chargé de souvenirs familiaux...

Thomas Bache-Gabrielsen, jeune sous-lieutenant Norvégien issu d'une famille de commerçants en vins et spiritueux, débarque à Cognac en 1903 pour parfaire ses connaissances sur le divin breuvage. En 1905, avec son ami Peter Rustad, ils rachètent la Maison Dupuy, créée en 1852 par Auguste Dupuy, originaire de Jarnac. Quand en 1916 Peter décède, Thomas se retrouve seul au commande. René, Christian et aujourd'hui Hervé ont chacun à leur tour repris les rennes de la société.



Qu'est-ce-que je vous sers?





C'est ça" le Paradis".







Après cette immersion dans l'histoire de la famille, la visite se poursuit par la découverte des chais, sans oublier l'étape de la distillation. On a pu admirer les fûts scellés (millésime oblige !) et accéder au Paradis Bache-Gabrielsen.







L'embouteillage.


Ensuite, on traverse la rue, et nous voilà sur la chaîne d'embouteillage... tout l'intérêt de visiter une maison comme celle-ci réside aussi dans le fait de pouvoir voir toute la chaîne de production et de se promener au cœur de l'activité. La société compte aujourd'hui 25 personnes et travaille toujours en majorité avec la Norvège où la marque est incontournable.

Une très belle découverte de qualités supérieurs.



 Retour à l'espace dégustation où Alix nous propose de découvrir trois Cognacs bien différents, un moment fort sympathique à la découverte d'un cognac millésimé...entre autres.









Je vous encourage vivement à découvrir cette Maison, nous avons passé un excellent moment en compagnie d'Alix qui a été un guide remarquable et nous sommes repartis avec des sacs bien remplis pour faire goûter nos découvertes à nos amis. Le design épuré des bouteilles a beaucoup séduit et pour ma part je n'ai pas su résister, en plus,  à un très vieux Pineau, délicieux !

Vous pouvez venir faire vos achats directement sur le site en centre ville [ 32 rue de Boston - 16100 Cognac]. Les Cognacs Bache-Gabrielsen sont bien connus des revues et guides spécialisés.





vendredi 14 février 2014

Auberge des Glycines à Taillebourg [14,2/20]

Après une belle balade chez Jacqueline et Robert au pays de la truffe, il faut bien se restaurer ! Déjeuner à l'Auberge des Glycines à Taillebourg (au nord de Saintes).

Un peu de mal avec le rouge et le jaune!





Au bord de la Charente (l’endroit doit être magnifique aux beaux jours), l'auberge des Glycines vous accueille dans un cadre charmant avec une décoration un peu désuète mais qui correspond bien au terme d'auberge.
La terrasse surélevée doit être fort agréable en été, elle est couverte par une glycine hors d'âge comme on dit ici ...


L'accueil est sobre et  même un peu timide pour notre jeune serveuse mais on se sent bien une fois installé !

Le menu complet est affiché à 28,60 euros pour entrée/plat/dessert, c'est assez élevé par rapport à ce que l'on a déjà pratiqué mais ici pas de menu unique, vous pouvez choisir dans la carte avec 3 ou 4 propositions à chaque fois c'est plutôt plaisant. Vous pouvez aussi opter pour la formule entrée/plat ou plat/dessert à 23 euros.

Et c'est parti, on est assez nombreux on va pouvoir avoir un bel aperçu des différents plats et vous aussi...

Si moelleux...



On commence avec des petits cakes encore tièdes pour patienter et ma foi tout le monde semble apprécier.






Velouté de Potimarron.
Effiloché de Haddock.

 Les entrées arrivent, ce sera effiloché de haddock poché beurre blanc à la ciboulette et salade de vitelotte, St Jacques rôties sur lit de poireaux fondant et velouté de potimarron  et enfin marbré de foie gras de canard et pain d'épice. De belles réalisations, plutôt épicées ce qui n'est pas pour déplaire à certains mais un peu trop aux goût des autres (ah les goûts et les couleurs, heureusement que chacun peu donner son avis !). C'est sûr le chef aime les épices et on les retrouvent de ci  delà  dans nos entrées.


Marbré de foie gras de canard.
Petit bémol sur le pain d'épice accompagnant le foie gras, de l'avis général un peu trop grillé, voir "calciné", peut-être un essai quelconque mais qui n'aura pas trouvé son public ! Pour le reste, délicieux, retour en grâce pour le haddocks que l'on retrouve très souvent ces derniers temps. C'est beau ET c'est bon...

 Ensuite les plats : Émincé de lotte au curry, blanquette de veau aux morilles à l'ancienne, dos de cabillaud poêlé et une entrecôte/frites.

Dos de cabillaud, coques marinières et petits légumes.
L'entrecôte - frites
Émincé de lotte au curry, petits légumes.






Présentation soignée avec un dressage quasi similaire dans chacune des assiettes, le tout est servi bien chaud, assez rapidement.


Les frites sont restées un peu longtemps dans l'huile mais les saveurs sont bien là et toujours une petite touche d'épice pour la lotte dont la cuisson est parfaite (difficile, la lotte est  trop souvent caoutchouteuse) !



C'est bon et généreux...




Blanquette aux morilles.










Le Paris/Brest.
 Pour le dessert, un Paris/Brest très bien exécuté, agréable, pas trop sucré, il est entouré de quelques fruits et précède un café accompagné de petites gourmandises qui ne sont pas pour nous déplaire.




Une auberge très agréable, à la décoration un peu daté (surtout au niveau des commodités !) mais idéalement situé. Une assiette généreuse, des cuissons très justes avec un goût prononcé du chef pour les épices !
Une halte à ne pas manquer surtout si vous aimez la bonne cuisine traditionnelle, nous lui avons attribué une moyenne de 14,2/20, le rapport/qualité/prix et le cadre/confort/déco ont un peu limité la note qui au regard de l'assiette aurait pu mériter des points supplémentaires.
On a passé un bon moment et nul doute qu'à la belle saison un dîner sous les glycines s'impose.


Auberge des Glycines
4 quai des Gabarriers
17350 Taillebourg
05 46 91 81 40


mercredi 12 février 2014

La truffe noire du Périgord chez Jacqueline et Robert Porte

Mi-Janvier nous semblait la période idéale pour aller rendre visite à Jacqueline et Robert Porte (sans oublier Bulle) du côté de PORT D'ENVAUX pour qu'ils nous parlent de la Tuber mélanosporum plus connue sous le nom de "truffe noire du Périgord".

Entre deux averses [exceptionnellement il pleut mais cet hiver difficile de passer entre les gouttes] nous voilà partis dans les champs chaussés de nos plus belles bottes à la chasse à la truffe. Et je dis bien "chasse" parce que cette découverte prend vraiment des allures de chasse au trésor !


Une culture qui réclame beaucoup d'attention, surtout au démarrage.


Ce n'est pas moins de 500 arbres que Jacqueline et Robert ont plantés il y a maintenant une dizaine d'année sur 2 hectares et aujourd'hui une trentaine d’entre-eux livrent leurs diamants noirs régulièrement.




Certains de ces arbres ne donnent et ne donneront peut-être jamais de truffes, la faute très probablement d'après Jacqueline, à la mycorhization (technique de broyage de truffes mélangées à du terreau pour nourrir la racine des jeunes plants).


Eurêka !






Ah mais quelle chance ! A peine arrivé que Bulle renifle et renifle le pied d'un chêne... mais attention, il faut rester attentif si on laisse le chien gratter trop fortement la truffe risque d'être abîmée.










Et oui Bulle, tu peux être fier, elle est magnifique cette truffe !



C'est vraiment grisant ce moment où l'on découvre cette pépite noire, et une belle pièce en plus, on a l'impression de retourner en enfance. Bulle, ça c'est du bon boulot !







La pesée des diamants ... Waouh





Après une petite récolte, [cette année n'aura pas été une grande année pour la truffe] ...  au résultat. Le nettoyage puis la pesée avec Robert. Chouette il y en a assez pour tout le monde, on va se régaler.












Petit cours de reconnaissance de truffe, elle ne sont pas toutes bonnes, Jacqueline nous explique comment les reconnaître.

Astuce : Si vous n'en avez pas plusieurs sous le nez pour être bien sûr que votre odorat ne vous joue pas des tours, vous pouvez gratter un peu l'écorce. Sur la mélanosporum (la bonne), toute la truffe est plutôt homogène et ferme alors que sur l'autre, en grattant avec votre ongle, on a l'impression de retirer l'écorce d'un litchi ou de la coquille d’œuf. Merci infiniment Jacqueline pour cette info, il vaut mieux éviter les arnaques et quand on n'est pas un expert ça peut aider !

Et merci Jacqueline et Robert !



Quoi de mieux pour terminer cette balade qu'une petite mise en application autour d'un bon cocktail pour accompagner les petits toasts de beurre truffé que Jacqueline nous a gentiment préparé.






Vous pouvez contacter Jacqueline et Robert au 05 46 91 28 41 ou leur écrire : rporte17@gmail.com, vous pouvez aussi les retrouver à Jarnac pour le marché aux truffes !


Oeufs brouillés à la truffe.


Et voilà un petit amuse-bouche qui fait toujours plaisir, le soir même : C'est dans la simplicité qu'elle révèle d'après moi tout ses parfums !